Yann Le Rousic aux estrans des mémoires sédimentaires
Temps frontières ou l’humanité devient sédentaire et s’invente civilisée
Le vocabulaire graphique de Yann Le Rousic se nourris des signes, des traces laissé par l’homme dans ces périodes de ruptures sédentaires que sont le néolithique et le début des ages des métaux, période ou les arts préhistoriques passent d’une pensée naturaliste animalière à une forme d’abstraction symbolique et sacrée.
Le chaman, gardien des marges du visible
Issue des mémoires anciennes la figure du chaman perdure à l’aube des civilisations
il est l’intercesseur humain qui à pour mission de garder l’équilibre entre le chaos et la lumière, il est le gardien des frontières entre le monde du sensible et celui de l’invisible.
Dans ses thématiques Yann le Rousic revisite souvent l’image de ce personnage qui se trouble entre humanité et nature.
La terre, humus fécond, limite entre le sous-sol territoire des esprits
et le monde de la lumière nécessaire au vivant.
Pigments bruts, terre arable ou couleurs de synthèses, la gamme colorée dans le travail de Yann le Rousic se décline autour des nuances de terres.
Terres présentes aussi dans les signes, les failles de certaines œuvres évoquant les couches successives d’une archéologie mentale.