Les trois grâces
Les hommes sont tristes, inexistants, noyés dans l'acier des machines, simples extensions de processus mécaniques (se lever, aller travailler manger)
Les mannequins ont la belle vie. Ce sont les vraies stars, la vie telle qu'on doit la rêver, et non telle qu'on la voudrait. Une image imposée, des carcans limitatifs, des "Regardez comme ils sont heureux"
Les hommes sont tristes, enfermés dans cette main courante noire qui les entraine inexorablement vers leur destination (la vie? la mort? le travail?) de laquelle un simple parapluie ne saurait les protéger.
Les mannequins ont la belle vie. L'artificiel aussi. Même mis à nu, ils restent en lumière, attirant les papillons, éclaboussant de leur lumière sale, artificiellement rose, ceux qui passent non loin.
Faut-il leur ressembler pour être heureux? ou simplement relever la tête?