pascal graffin
Le 3ème OEIL
Pascal GRAFFIN
Un Voyage entre Peinture et Cinéma…
Né à Paris en 1958, Pascal GRAFFIN s’adonne, dès son plus jeune âge à la peinture. À l’âge de 11 ans, il découvre un genre de cinéma différent de ce qu’il avait connu jusqu’alors avec les petits films de vacances familiaux, grâce à une caméra à remontoir qu’il découvre dans un « marché aux puces » en Hongrie. Il y imprime un peu tout ce qui passe devant ses yeux, allant même jusqu’à filmer les premiers pas de l’homme sur la lune sur son écran de télévision…
Il stock dans ses tiroirs des mètres d’images sans encore de but bien précis, jusqu’à ce qu’il découvre que pour lui tout est lié. Ses peintures sont déjà en fait le reflet de ses observations cinéphiliques.
Attaché surtout au portrait, son œuvre picturale se dirige vers un goût prononcé pour le reflet du regard. Il épure peu à peu la réalité du trait pour en faire une expression en soit.
Le visage qu’il peint n’est plus la réalité photographique, mais le reflet de ce que le sujet perçoit.
Selon les circonstances, les visages sont gais, tristes ou bien encore en colère. C’est souvent l’éclat des couleurs qu’il offre à ses toiles qui interpellent de manières parfois différentes le publique.
Certains y retrouvent avec bonheur les sentiments qu’ils ressentent dans leur vie quotidienne, d’autres éprouvent une certaine appréhension face à cette réalité qui les confrontent à eux-mêmes…
Quoi qu’il en soit, ses toiles vous laisse rarement indifférent.
Parallèlement à la peinture, Pascal continu une carrière au cinéma. D’abord comme photographe pour François REISENBACH. Mais avec cette expérience, il ne trouve pas encore ce qu’il cherche vraiment.
C’est deux ans plus tard, alors qu’il rencontre par hasard Alain DEPARDIEU, le frère ainé de Gérard, producteur sur un film de Claude BERRI, que tout se déclenchera. Il se lient d’amitié et Alain lui fait rencontrer Alexandre TRAUNER, le célèbre décorateur de cinéma de la plupart des films de Marcel Carné (Drôle de drame, Quai des brumes, Hôtel du Nord, Le jour se lève, Les Enfants du paradis), mais également ceux du Don Giovanni de Joseph Losey, de L'Homme qui voulut être roi de John Huston, de La Vie privée de Sherlock Holmes de Billy Wilder ou de Subway de Luc Besson.
C’est sur Tchao Pantin de Claude BERRI avec Coluche qu’il aura la chance de côtoyer ce grand homme qui lui ouvrira les yeux sur le métier de décorateur de cinéma.
C’est dans l’âme et le vécu des personnages des fictions sur lesquelles il travaillera désormais comme directeur artistique qu’il développera encore plus sont approche de la couleur et de l’expression.
Dans son travail, il ne court pas après un esthétisme « tape à l’œil ».
Il donne une âme à ses décors en se mettant à la place des personnages du film au delà de se qui est écrit dans le script, ceci grâce à ses talents d’observateur qui le conduiront finalement un peu plus tard à la réalisation de ses propres films.
Il débute par des courts-métrages et obtient quelques prix. Puis passe par la télévision, la publicité et écrit beaucoup de scénarii.
Il est attiré bien sûr par le 35 mm, père du cinéma, jusqu’à ce qu’il découvre les nouvelles technologies et notamment les caméras HD.
Il peut désormais rejoindre ses vrais amours, car, tel un pinceau, ce matériel ultra léger, lui permet de s’exprimer comme sur une toile de peintre.
Il a trouvé ses outils et il s’en sert !...
Son goût de la « palette » le pousse inexorablement vers le montage… C’est là que ses deux passions se rejoignent, son inspiration se fondant l’une dans l’autre.
Son crédo, c’est l’expérimentation. De mars à mai 2011, il a exposé ses toiles à Paris dans une galerie « Le Mélange des Genres » où il a associé, peintures, vidéos et musique dans des soirées « show case ».
Il aime à réaliser des clips vidéos dans lesquels il exprime son attachement au moments de vie « volés » avec toutes les surprises que cela peut comporter. C’est son côté « attrape vie » au travers d’instantanés.
Tout se rejoint chez Pascal : La peinture, l’image en mouvement et la musique…