Dans mes oeuvres, tout est affaire de mémoire (personnelle, collective…), matérialisée dans les symboliques du vivant (animaux, végétaux, expressions de l’humain) et de la couleur.
Mes carnets de croquis sont nourris de cette source inépuisable qu’est le monde, desquels vont surgir des êtres emprunts de réalisme et toujours associés à un état.
Mon choix d’utiliser les matières composites n’est pas anodin, ce n’est pas une sculpture mais des sculptures.
D’un bloc de polystyrène expansé, matière fragile, légère et aérienne émerge l’âme de l’oeuvre, vient ensuite le long processus de maturation.
Couche après couche je carapace la matière fragile, un dialogue fusionnel et silencieux prend place, physiquement je lui transmets ma force, mes sentiments, ma pensée, mes interrogations sur le sujet, sa place dans le vivant.
De ce huit-clos parfois oppressant, une forme d’existence éclot.
A sa présentation publique, mon souhait le plus cher : que les personnes aient envie de rentrer en contact avec l’oeuvre, qu’elles aient besoin de la toucher, de l’aborder autrement qu’en la regardant.
Une autre manière de partager pour mieux aborder notre universalité.
Chaque œuvre est unique.