Bruno ALLART
- né le 18 mars 1948 à Paris
- étude d'Art graphiques
- de 1968 à 1997, assistant de Maître Victor VASARELY
- de 1968 à 2002, assistant de J-P VASARELY dit “YVARAL”
- 1972, 1992 à 1994, et 2005..... Artiste Peintre - Plasticien
“L’ombre et la lumière des Vasarely”
En présentant ses œuvres, reflet fidèle de ses réalisations passées, Bruno Allart à quelques raisons d’évoquer “l’ombre et la lumière” de Victor Vasarely, le Maître du cinétisme et de Jean-Pierre Vasarely dit Yvaral , l’inventif émule et continuateur de la 2ème génération. Il a d’abord été l’ombre efficace, commode et discrète qui pourvoyait les techniques graphiques et plastiques nécessaires à la réalisations
des tableaux ou intégration des Vasarely, chacun dans sa veine, constructiviste pour l’un et cristallographique pour l’autre. Le père disait de lui comme de son fils “c’est un technicien né avec une précision et une qualité extraordinaire de l’exécution”et son fils rajoutait “il est efficace et particulièrement doué pour résoudre les
problèmes difficiles, c’est un collaborateur qui en plus de son cerveau sait utiliser ses mains”Avec le temps, Bruno Allart a proposé au père comme au fils, des développements nouveaux qui stimulaient leur goût de la combinatoire des formes et des couleurs “un accélérateur de particules en quelque sorte” Dans sa recherche personnelle discrète et réservée, le jeune plasticien devenu mi-ombre et mi-lumière, excella sous les yeux intrigués des hommes “à idées”, à réaliser lui-même une œuvre de ses propres mains, et c’est en cours de réalisation qu’il maîtrisait le hasard et dosait savamment ses effets, comme il le fait aujourd’hui.
Mystère de l’attirance des lieux qui recèle des ressources enfouies, les Vasarely ont choisi une présence à Gordes et à Aix en Provence dans l’univers ombré d’ocre de Cézanne et de la Montagne St Victoire. Bruno Allart a préféré les courbes et les pastels d’Argelès sur Mer, cette autre extrémité de notre Méditerranée.
On retrouve souvent dans ses tableaux des ombres et cette fuite vers la lumière en traversant le cahot architectural synthétique comme l’avaient déjà tenté au début du XXème Siècle les Fauves (Matisse, Signac, Derain) à Collioure et le Cubisme à Céret. Tels que nous les connaissions, les deux Princes Vasarely dans leur ombre, doivent se réjouir de cette lumière, qui leur doit tant….
Laissez-vous aller…. Cet homme carré a aujourd’hui la distance
et le talent nécessaire pour survivre à toutes les modes….
et modeler tous les champs visuels.
Pierre Bosc